Île Maurice
 
Cours de cuisine créole : où peut-on apprendre à l’île Maurice ?

        La cuisine créole peut être considérée comme une cuisine à part entière car malgré les influences asiatique et indonésienne dont elle a fait l’objet, elle possède tout de même ses propres caractéristiques.
        Elle se démarque surtout par l’utilisation d’épices comme le safran, le gingembre, la cardamone, la vanille  et bien sûr des piments. L’incontournable plat en sauce mauricien est toujours présent dans un menu typique quel que soit la région de l’île où vous vous trouvez.
        En outre, les spécialistes culinaires reconnaissent à la cuisine mauricienne de nombreuses spécialités comme le fameux rougail. Mais comme il est difficile pour eux de revendiquer la paternité alors il est encore prématuré de parler de gastronomie.
        Il est pourtant possible aujourd’hui de prendre des cours de cuisine créole. Un peu partout à travers l’île, des cours et des stages de cuisine sont proposés aux touristes. On constate cependant que la plupart de ces cours sont des activités touristiques sur commande, qui sont intégrés dans un circuit touristique.  Ils  sont donc essentiellement à but lucratif.
        Pendant deux demi-journées successives, vous y apprendrez à marier les saveurs et les épices. Vous découvrirez le secret pour obtenir des plats à la fois savoureux et très colorés. L’ambiance de ces cours est en général bon enfant et l’on s’y amuse beaucoup.  La créativité est fortement sollicitée même si les plats cuisinés sont déjà prévues à l’avance. Par ailleurs, le cadre est souvent idyllique puisque ces cours se déroulent souvent sur la plage.
        Au mois d’avril de cette année cependant, la première école de cuisine de l’île Maurice vient d’ouvrir ses portes à Quatre-Cocos. Mais l’école est un centre de formation avec un diplôme à la clef. Elle est donc plutôt destinée aux professionnels et aux jeunes qui désirent faire carrière.
        Les formations pour adultes sur des durées moyennes n’existent pas encore. C’est encore moins évident pour les mères de famille ou les particuliers résidents ou non, qui veulent juste apprendre quelques trucs pour améliorer leur plat.
Les maquettes de bateau à Maurice

            Parmi les produits artisanaux mauriciens que j’ai prévus de ramener dans mes bagages, il y a les maquettes de bateaux. Leur fabrication a été introduite à l’île Maurice dans les années 60, et depuis, certaines sociétés locales se sont spécialisées dans ce domaine d’activité. Elles proposent des modèles qui sont d’une finesse et d’une finition irréprochables. Il est même possible de visiter certaines entreprises de fabrication de maquettes de bateaux.
            J’ai fait quelques recherches sur internet avant mon départ en vacances. Je me suis renseignée sur les conditions pour pouvoir rapporter une maquette de bateau avec moi. Je dois ainsi payer des droits de douane si le modèle dépasse les 175 euros. Certains modèles sont présentés dans une cage en verre mais ils sont proposés à des prix exorbitants. De plus, ils ne peuvent être emmenés en tant que bagage à main. Leur expédition sera alors un coût supplémentaire à prévoir.
            La plupart des maquettes que l’on retrouve sur le marché sont des reproductions des plus célèbres navires comme  le Mayflower ou la Santa Maria de Christophe Colomb. Avant de faire mon choix, j’ai pris le temps de faire le tour des magasins spécialisés. En plus du prix, mes critères de recherche se rapportaient à la taille de l’objet ainsi qu’à la qualité de sa finition. Si la maquette est trop grande, elle devra être expédiée par avion cargo. Sur les conseils du vendeur, mon choix s’est tourné vers un modèle qui faisait 75 cm de long. Il s’est chargé de l’emballage afin que je puisse le transporter en tant que bagage à main. Pour éviter que certaines pièces ne se cassent lors du transport, elles ont été démontées. Serviable, le commerçant a pris de temps de me montrer comment les remonter une à une. De toute façon, les composants de chaque pièce sont numérotés.

Conduire à l’Île Maurice

            C’est la deuxième fois que nous venons à l’île Maurice pour nos vacances. Notre premier séjour était  pour assister au mariage de ma meilleure amie. Elle s’était établie à Maurice depuis de nombreuses années et s’est mariée avec un natif de l’île. Ils tiennent un établissement hôtelier, genre bread and breakfast, où la cérémonie s’était déroulée.
            On n’a pas fait beaucoup de dépenses lors de ce premier voyage. En plus du billet d’avion, notre budget s’est limité à quelques sorties au restaurant et pour s’acheter des produits artisanaux en souvenir. Nous logions gratuitement chez eux. En famille, on a pris de temps de partir à la découverte de l’intérieur des terres. On avait loué une voiture auprès d’une agence qui proposait des véhicules affichant des images publicitaires. Cette option nous avait permis de faire des économies supplémentaires, car leur tarif était assez raisonnable. A l’aide d’une carte et d’un GPS, on avait fait le tour de l’île. Mais cette conduite sur les routes mauriciennes avait été un peu stressante pour mon mari. Il lui fallait faire très attention car en premier lieu, la conduite était à droite. Et en second point, à part les bus, les voitures et les camions, les routes étaient aussi utilisées par les cyclistes et les piétons. On avait même fréquemment failli écraser des poules ou des chiens. Et le point le plus incroyable était la conduite dangereuse de certaines personnes originaires de l’île. Avec leur impatience et leur incivilité, on avait failli s’accrocher plusieurs fois.
            Pour ce deuxième passage sur l’île, mon mari a carrément refusé de reprendre le volant. Et je le comprends tout à fait. En plus, on avait découvert que les bus étaient très pratiques et pouvaient nous conduire presque partout où on voulait. Les taxis aussi nous permettaient de nous déplacer en soirée.

Île Maurice, un pays aux multiples cultures

            J’avoue que la religion ne tient pas une grande place dans ma vie. Même si ma famille était à l’origine catholique, mes parents n’allaient pas souvent à l’église. Je crois même que je les ai vus dans ce genre d’endroit pour les grandes occasions uniquement comme les mariages ou les enterrements. Quand j’étais petit, je devais suivre ma grand-mère pour les offices du dimanche. A sa disparition, je n’y suis plus retourné aussi souvent.
            La population mauricienne est très variée. Il y a entre autres une communauté chinoise, une autre regroupant les Hindous, des gens d’origine occidentale. Dans la plupart des villes de l’île, il est possible de découvrir plusieurs temples liés à différentes religions. Comme il est mentionné sur ilemaurice.com, il est possible de visiter ces différents temples. J’ai ainsi consacré une journée pour partir à la découverte de certains de ces endroits remplis de dévotion. Un couple d’amis s’était dévoué pour venir avec moi. Ils m’avaient conseillé de porter des vêtements simples, et qui ne dévoilent pas les jambes. Quand on était arrivés devant le temple hindou, il a fallu enlever les chaussures avant de pouvoir y pénétrer. A l’intérieur, j’ai été subjuguée par la beauté des lieux. Tout était bien entretenu  et il y régnait une atmosphère qui était très reposante. On s’était ensuite dirigés vers une mosquée qui était ouverte au public en dehors des heures de prière.  
            J’ai pris beaucoup de photos qui vont enrichir mes albums de voyage. Quand je retournerai chez moi, j’organiserai une petite soirée avec mes amis où chacun de nous pourra parler de ses vacances. Comme nous partons souvent à l’étranger, on a pris l’habitude de se retrouver quand on est tous de retour. J’aime beaucoup ces petites réunions car revoir les photos de mes vacances et en parler me fait revivre des moments très agréables.